lundi 22 avril 2013

Rebelle approuvé avec mention.


L'autre jour, étant en train de remplir les caisses de Bones-Land en faisant mon labeur quotidien au Domac (mon altesse donne de sa personne pour ses sujets), quand j'ai vu, attablés (et la bouche pleine de burger qui tâche), des jeunes gens au "dress code" familier:
Doc Martens à talons en cuir blanc.
Slim râpé aux genoux.
T-shirt trop large et troué d'à peu près partout.
Veste cloutée.
Ceinture cloutée. (oh, stud, I like you, filthy thing.)
...
Ma foi, un adolescent en marge de la société comme il y en a tant.
(Nous discuterons un autre jour de la manière dont toutes les couches sociales se mélangent au Domac, c'est pas le sujet.)
Un adolescent en marge de la société qui devait porter, en marque de fringues, l’équivalant de mon mois de salaire...
(tu la sens ma grosse contradiction?)

Le rebelle est chic, le rebelle s'habille chez les grands créateurs.
La question est:
Quand on a du pognon, pourquoi le montrer en portant des fringues de punkachien labellisées?
Seconde question:
Est-ce qu'avoir l'air d'un "rebelle" tout en étant plus sapé que Karl Lagerfeld est maintenant la norme sociale? Le pouilleux classe est-il à la mode?

Je ne m'attendais pas à ce qu'une bête rencontre me cause tant d'interrogations métaphysiques.

Le "rebelle" est classe.
Le "rebelle" a du charisme, est envié pour son côté nonchalant, pour son mépris des règles, etc, etc.
Mais à mois de s’appeler Pete Doherty, c'est quand même assez difficile d'être rebelle et socialement accepté.
Alors, dress code de rebelle, mais faut pas non plus déconner.
Adieu DIY, on achète les T-shirt à trous chez Celio ou aux galeries Lafayette, et si ça choque mamie au diner dominical, tant mieux, ça prouvera toute la rebellitude de ma serpillère à 200 boules.

Dans ma tête (sotte que je suis), quelqu'un qui affiche des fringues qui envoie clairement les normes sociales se faire mettre est quelqu'un qui s’assume un minimum et qui a la philosophie de vie qui va avec.
Je dis pas que cracher des grosse huitres sales (bon appétit) (j'ai un rhume, ça m'inspire) à la face du carcan social qui nous impose de nous habiller comme dans les clips de MTV interdit d'avoir un travail et de payer son loyer (avoir un toit, c'est cool, tu peux mettre tes fringues de rebelle dessous pour les protéger de la pluie).
Mais je dis que se saper comme un punkachien ou une rock star sans le sou pour faire bien dans la société est quand même un acte sacrément dégénéré.

"Rebelle mais pas trop" est le nouveau crédo.
Et ça me fait un peu mal au cul.
Ca me fait encore plus mal au cul quand les jeune fifous dingos qui vont jouer les stars dans leurs lycées ou leurs facs de lettres (oui, bizarrement, ça fait vachement moins le malin en fac de droit, ce genre d'énergumène) avec leurs blousons en cuir et leur croix en argent à l'oreille me regardent de haut en ricanant parce que je porte des chaussures de goths par dessus mes collants explosés (qui ont 3 ans au compteur)(ouaih, bah, tant qu'il y a plus de trou que de tissus, on jette pas.).
(Et pour pouvoir me regarder de haut quand je porte mes chaussures à plateforme, faut y aller, parce que je plafonne à deux mètres de hauteur. C'est pour dire le pédantisme.)

Ces mecs se sont appropriés les codes vestimentaire des mouvements undergrounds (et même plus qu'underground)(qu'après le tunnel, tu creuses) en les lissant, les rendant "socialement acceptables", pour s'approprier le côté classieux et le charisme de la chose sans faire peur à maman.
...
C'est moche.

C'est le même principe que les jeunes ***** (censuré pour des raisons de langage pas du tout approprié, même ici) qui vont se faire tatouer un lettrage sur l'avant bras, ou une clef de sol dans le cou parce que le tatouage, c'est trop badass sa race.
Et pour draguer en soirée, ça aide.
"Salut girl. Je t'offre un verre? *met son avant bras en évidence* Oh, mon tatouage. Ouaih. "The sky is the limit" Un truc vachement profond. C'est de Shakespeare, au moins. Ca veut dire que y'a pas d'plafond, ouaih. C'est beau."
(Ma seule consolation c'est qu'ils ont du pleurer leur mère parce que le tatouage, ça pique.)
(Je suis tatouée sur le poignet, je sais de quoi je parle.)
Je souhaite que tous les tatouages "Yolo" du monde s'infectent, deviennent moches et dégueulasse, et qu'on doive vous les enlever au laser dans d'horribles souffrances.
Et ça fera la fortune des dermatologues.
Karma the bitch.

Ce n'est pas le fait de se réapproprier des codes vestimentaires autrefois réservés à des groupes sociaux dont les gens avaient peur, le problème. D'un côté, ça amène un peu l'underground sur le devant de la scène, et j'ai jamais autant trouvé de T-Shirts à tête de mort de ma vie, c'est cool.
Le problème, c'est de se considérer comme une élite de la rebllitude (non, la rébellion c'est encore trop pour eux) et de la société, alors que concrètement, les codes qu'ils empruntent viennent des parias.
Et qu'en plus, ils n'ont aucun respect pour ces parias.

L'autre jour, un couple habillé en "gothiques c'est chic" parlait près de moi dans le tram du magasin des goths de la ville. Le vendeur est un peu le papa des gothiques de Dobor, il nous connait tous depuis plus de vingt ans, et il est vraiment adorable.
Et ces deux crétins, sapés avec tout les accessoires du Gothique de luxe, mitaines en velours et pantalon de cuir, ceinture à clous et Doc Martens, pouffaient de rire en disant à quel point les gens, là bas dans cette boutique, ils sont bizarres et dégénérés, et que ça leur fait trop peur d'entrer là bas.
...
La tristituuuuuuuuude.

On est rebelles, mais on l'est pas trop.
On s'habille comme ça parce que c'est cool, parce qu'on est pas des moutons comme ceux qui se fringuent en survet Adidas.
Même qu'on trouve trop notre inspiration dans Rock One, et même, Jean Paul Gaultier, il a mis des crêtes à ses mannequins le printemps dernier, c'est bien que c'est à la mode, les punks, et les trucs, là, les gens qui portent du noir et des vêtements déchirés.

Bah...
Ton T-shirt à trous des galeries Lafayette qui vaut mon bras emballé dans de la feuille d'or, j'ai le même.
Bon, à la base, il était pas comme ça, mais il a six ans, que veux tu...
Mais bon, garder les mêmes amours vestimentaires pendant plus d'un ou deux ans, c'est peut-être un peu trop te demander.
Bientôt, tu quitteras le lycée, la fac de lettre, tu trouveras un boulot, et tu oublieras ces folies adolescentes pour se concentrer sur "ce qui est important".
T'as bien raison.
Juste, si plus tard, tu pouvais te souvenir de ta jeunesse, de cette tentative de rébellion, et arrêter de considérer ceux qui sont vraiment hors des "normes" sociales comme de la merde qui marche...
Ce serait bien gentil.
Peut-être que tu gagneras ta place au Paradis, qui sait.
Petit rebelle, va.

jeudi 11 avril 2013

Lettre ouverte au coeur battant.

Je te déteste.
Je te déteste quand tu souris. Parce que ça fait des trucs pas possible au creux de mon ventre, et c'est pas gérable. Même en appuyant très fort sur mon estomac, c'est toujours un peu de feu liquide.
Je te déteste quand tu es planté juste là, à me regarder, comme ça. Comme si j'étais la huitième merveille du monde. Tu m'impressionnes un peu trop, dans ces moments là.
Je te déteste de jamais te mettre en colère. De pas te laisser provoquer.D'être toujours là.
Je te déteste parce que tu es la seule personne au monde qui arrive à faire passer la peur. L'angoisse. En étant juste là.
Je te déteste de t'aimer tellement.

Je n'ai jamais cru que ça pourrait m'arriver maintenant, le bonheur.
A me battre tout les jours pour me construire un avenir, j'en étais un peu arrivée à oublier ma vie présente. Je me disais que, oui, plus tard, peut-être, l'amour, la tranquillité. Mais pas maintenant.
Et toi, t'es venu là, avec ton grand sourire de publicité pour dentifrice, et tu m'as pas demandé mon avis, tu t'es installé comme un fourbe dans mon univers. En prenant une place immense.
Tu es là.
Tellement présent dans ma vie que je ressens ta présence jusque dans mes os.

J'aimais bien dire que je n'avais pas besoin de toi.
Sauf que c'est un mensonge, j'ai besoin de toi. Je crois qu'on a trouvé cet équilibre étrange de se tenir l'un à l'autre pour ne pas chuter plus bas. Et de prendre l'un chez l'autre la force d'avancer.
Ta présence me fait du bien. Je me sens chez moi près de toi.

Tu es fou.
Complètement toqué, avec un sens des réalités bien particulier. Tu es un enfant qui rêve.
Mais tu es là, tu sais regarder quand il le faut, comprendre ce qui ne va pas. Encaisser.
Je pense que tu es plus têtu qu'une mule aveugle, et que tu obtiendra toujours ce que tu voudras.
Tu me pousses dans la bonne direction. Avec acharnement, et sans jamais t'énerver.
Et j'ai confiance en toi. Je te suivrai. J'ai envie de te suivre.

J'aime toi.
Toi en entier. De bas en haut, avec ta folie, tes sourires, tes lubies, et ton manteau de fourrure. J'aime être la personne à qui tu te confies, j'aime que tu puisses me dire quand ça va mal. J'aime la confiance que tu as en moi.
J'aime que tu t'inquiètes encore plus que ma mère, j'aime tes mots d'amour.
J'aime que tu sois mon Roi.

Mon amour, mon ange, Roi des Ronces, ton Altesse, mon Edward, Mew.
Je suis heureuse que tu sois là.
Et je déclare officiellement, même si je suis une fille dépressive et sans argent, avec un sens de l'humour relatif, que je suis la fille la plus chanceuse du monde.

mardi 9 avril 2013

Ma dépression, mon amour.

Bonjour.
Je suis dépressive.
Non cet article ne va pas être dégoulinant de pathos.
Comme beaucoup de gens, je suis dépressive.
Un mot souvent galvaudé pour désigner une maladie qui n'est pas une blague, loin de là. Mais qui est vivable.

Donc, je suis dépressive.
Pas déprimé. La dépression moche, avec des dents.
Celle qui fait qu'on souffre, un peu.
Et qu'on relativise beaucoup.


Pas d'amalgames.
Je ne suis pas dépressive parce que je suis une "Gôthik" (lol mdr ahah, qu'est-ce qu'on rigole), bien au contraire.
Je souffre de dépression depuis mes huit ans, il y a une partie de mon enfance dont je ne me souviens que très mal parce que j'étais vraiment pas bien du tout à l'époque.
J'ai fait une bonne grosse rechute à mes quatorze ans jusqu'à mes dix-huit ans. Et une pas mal aussi l'année de mes vingt-deux ans.
Pour ma part, c'est psychologique, et je sais qu'il y a certains dépressifs profonds qui peuvent être soignés en  étant opérés directement dans le cerveau, parce que (en gros, j'ai eu la flemme de me re-documenter), ils sont incapables de sécréter les hormones du bonheur.
Etre dépressif ne veut dire ni qu'on est fou, ni qu'on est "déprimé".
Il ne faut pas dire à un dépressif "ah, bah, t'es déprimé, quoi",  ça mérite des paires de claques, tout comme il ne faut pas non plus s'auto-diagnostiquer en dépression à la moindre baisse de moral.
"J'ai perdu mon goûter, chuis trop dépressif, quoi!"
Oh, son goûter.
Tragédie.
Ô rage, Ô désespoir.

Une personne comme moi, qui traîne sa dépression depuis longtemps est parfaitement capable de faire différence entre un petit coup de mou, et une BONNE GROSSE RECHUTE.
La bonne grosse rechute c'est celle qui t'entraîne au fond du fond d'un trou toujours plus immense, et qui peut t’entraîner à faire des choses débiles.
La dernière fois, j'ai quitté mon boulot, et mélangé des anti-dépresseurs (que mon médecin traitant m'avait un peu refilé au hasard, le malheureux) et des somnifères avec du whisky pur.
Meilleure idée du monde.
J'ai dormir quasiment vingt-heures, et je me suis rappelée que j'aimais pas le whisky.
Et j'ai arrêté les anti-dépresseurs pour toute la vie for ever à jamais.

...
Le danger c'est que, chez une personne normale, le "petit coup de mou", ça va, ça passe, genre, avec le printemps, ou en achetant une paire de godasses. (Ou une voiture. Vous faites bien ce que vous voulez.)
Mais chez un dépressif, ce vil petit coup de mou peut rapidement mener à la bonne grosse rechute.
De sa race.
La pute en string.

Quand ça ne va pas, pour des raisons diverses (allant de la perte de goûter au dégât des eaux, ou à la sortie de la saison 3 de Sherlock qui est encore repoussée) (grumpf), on a souvent peur que ça aille plus mal.
Parce que la spirale infernale de la dépression n'est jamais loin.
Donc, on a peur de retomber dedans, et on se sent encore plus mal, et si on ne se reprend pas à temps, parfois, on y a droit.
Donc, les dépressifs qui ont déjà eu droit à plusieurs bonnes grosses rechutes relativisent quand même beaucoup.
On sait ce qui est grave, ce qui ne l'est pas.
Ce qui mérite qu'on se fasse mal, et ce qui est anodin.
On sait rire, on passe pas notre temps à pleurer, et on est souvent des gens joyeux. Des gros rigolos même, parfois. Les meneurs du lol.
Les rechutes viennent donc souvent de gros problèmes qu'on ne peut pas éviter, des trucs insidieux qui nous pourrissent la vie. Des gros trucs. Moches.
Qui nous font nous replier sur nous même et nous refont partir dans la spirale infernale.
Youpiiiii!!!




Lorsqu'on rechute, plus rien ne va.
Il ne s'agit plus de relativiser, mais d'arriver à penser qu'on va pouvoir un jour s'en sortir.
C'est la lutte contre soi-même.
Notre existence devient insipide, et ce n'est plus l'envie de vivre ou de faire des choses qui nous mène, mais souvent le devoir envers ceux qui nous sont proches.
Il faut se lever le matin pour continuer à vivre une existence terne, faire de douleur, dans un monde gris en inhospitalier, parce qu'on est un rouage d'une grande machine. Qu'on nous attend au boulot, en cours, ou au repas d'anniversaire de la mémé, et qu'il faut y aller, pour ne pas avoir plus de problèmes.
On ne se supporte plus.
A quoi bon être là si c'est pour vivre une vie entière comme ça, enfermé dans la dépression?
Parfois, on en vient à se demander si il ne vaudrait pas mieux disparaître, se foutre en l'air, pour ne plus avoir à lutter contre votre propre esprit qui vous dévore petit à petit.
Notre vie s'écroule autour de nous, et tout ce qu'on peut faire c'est la regarder s'évanouir, parce que, à quoi bon?

...
C'est pas gai, hein?
Oui, révélation:
Un dépressif souffre.
Mais genre, bien, hein.


Genre, comme ça.
Mais tous les jours.
Ca pique.
(penser à se munir de compresses et de bétadine.)

Les gens qui ont tendance à grogner quand un dépressif en rechute se plaint, ou ne se plaint pas d'ailleurs, mais que "chien battu" est marqué sur sa figure parce qu'il n'arrive plus à faire face, et se disent que la meilleure méthode est de foutre des coups de pied au cul du dépressif en question en lui mettant ses quatres vérités en face méritent le bagne.
L'enfer.
De se faire coudre les paupières avec du fil trempé dans du citron.
On peut vouloir bouger un dépressif, le sortir, lui montrer la vie et le soleil. C'est bien. Lui dire de manière forte que la vie continue, c'est cool.
Mais aller le trouver pour lui dire que c'est une sombre merde, qu'il faut qu'il se secoue, parce que, bon il est pas le plus malheureux sur terre, et partir en claquant la porte...
Qui que soit la personne à qui vous aurez dit ça, même avec les meilleures intentions du monde, si c'est un-une dépressif-ve, au mieux, il-elle va se recroqueviller sur lui-même en pleurant pendant une semaine.
Au pire, il va se jeter dans le premier fleuve venu.
(Si vous habitez près d'un ruisseau, ça va, mais c'est pas à tenter quand même.)

Le dépressif sait très bien qu'il y a beaucoup plus malheureux que lui.
Il s'en déteste encore plus d'ailleurs.
(Bonjour le cercle vicieux, coucou, tu vas bien?)
C'est comme tout ces abrutis qui disent à leurs enfant:
"Mange, pense aux gamins qui meurent de faim au Sahel."
...
Et alors, je fais quoi, je leur envoie mon assiette de frites?

Et le dépressif, il fait quoi?
Il leur envoie son Xanax?

Faut arrêter d'être débile.
C'est pas en culpabilisant un malade qu'on l'aide à guérir.
(Tiens bonne idée, j'ai un collègue qui s'est pété la cheville au boulot, il a super mal et est sous attelle, mais demain, je lui dirais que bon, il a qu'à marcher droit, qu'il pense à tout ceux qui sont en fauteuil roulant, et qu'il arrête de se plaindre, cet idiot!)


Il faut savoir aussi que quand on a été, comme moi, dépressif très jeune, on a après beaucoup de mal à ne pas ruiner sa vie tout seul.
On est pas vraiment habitué au bonheur et à ce que les choses roulent toutes seules.
Et à ce point, la tristesse continuelle et la violence quotidienne envers soi-même devient plus "rassurant" que de tenter de construire sa vie et de gérer un bonheur éventuel quand il se présente.
(En ce qui me concerne, son Altesse est tout aussi dépressif que moi, donc quand je fais une crise d'angoisse, il en fait une aussi. Voila. C'est...)
(On est pas sortis du sable.)
(On colle le cafard même à la furry family.)
Un dépressif a du mal à gérer le "retour à la réalité" et à construire sa vie normalement.

Pour ma part, j'ai choisi de vivre sans anti-dépresseur, mais je sais que c'est pas le cas de tout le monde, et que l'abandon des anti-dépresseurs est souvent une étape très dure à gérer.
Imaginez enlever sa béquille au docteur House et lui dire d'aller courir un marathon.
...
Ben voila.




Alors c'est une maladie.
Une maladie grave, souvent.
Qui ne se soigne jamais totalement.
Une maladie qui ronge le coeur et la tête.

Mais il ya toujours de l'espoir.
La vie vaut le coup, c'est ce qu'il faut se dire. Même si on y croit pas.
On peut s'en sortir.
Il faut réussi à trouver l'équilibre qui permet de relativiser les choses. Même si des fois la vie nous en veut.
En ce moment, j'ai pas un rond. Quand je dis, pas un rond, c'est rien. J'ai de quoi m'occuper de la furry family pendant le mois, et c'est tout.
Et ça me bouffe la vie. Je me sens inutile. J'en viens à avoir envie de me faire mal physiquement pour oublier à quel point je suis dans la merde jusqu'au cou.
Je ne dors plus la nuit, je pleure tous les jours, je me tue au travail pour gagner plus de sous (oui, mon altesse donne de sa personne pour renflouer les caisses de Bones Land qui sentent le moisi), et j'ai plus de temps pour préparer mon concours en école de cinéma.
Son le Roi des Ronces n'est pas trop souvent là à cause de son travail et je le vis très mal.
...
Tu la sens ma grosse rechute?


Coucou, c'est moi!
Même en relativisant, c'est dur de face face.
Mes vieux démons resurgissent.
C'est la vie.
Je n'ai plus envie de me battre contre la vie et contre moi-même.
Ca me fait même mal au cul d'admettre que y'a des belles choses, parfois. J'ai envie de dormir et de m'oublier, en espérant ne pas me réveiller, ou me réveiller dans des années.
Mais ça n'arrange rien.
Rien du tout.
Je dois être là pour la furry family, pour le Roi, parce que sans moi, il va faire des bêtises. Même si je n'en ai aucune envie.
La vie continue.




Je m'en suis déjà sortie.
Il faut se battre, quel que soit le mal. Il faut se battre.
Ne serait-ce que parce que le monde est pas si moche:
La preuve par deux: saucisson, et nutella.







jeudi 4 avril 2013

Les nanimals et moi. Et vous...

Okay.
On dit les zanimo.
Moi je kiffe les zanimo.
On va parler de  zanimos, alors.


J'aime les zanimos.
J'en ai 4, qui sont pas malheureux. Trois chats, que nous nous aimons mutuellement dans la joie de l'amour. (Bon, sauf en ce moment, depuis que Thor (un mâle couillu) (et hop, parenthèse dans la parenthèse) a découvert son zizi et ses noisettes et qu'il terrorise sa soeur avec. On va aller le faire couper, ça lui fera les pattes.)
Et j'héberge un Bernard L'Hermite aussi. (Non, le Roi n'est pas un zanimo. Sauf le matin. )
John Silver.
Dans un terrarium 4 fois trop grand pour lui.
John Silver, il est pas très drôle, il fait rien de la journée, et il mange que en lousedé quand on le voit pas.
Mais tout les matins il a changé de place. Et son palmier en plastique aussi. Je pense qu'il fait des bringues d'enfer la nuit....
Bref.
J'aime les zanimo. D'amour.
Je receuille les oiseaux blessé, les lapins abandonnés, les bêtes nées par erreur, j'accouche les chattes, je m'endette auprès du véto, etc, etc...
J'aime les zanimos.
Mais j'aime pas des masses les farouches défenseurs des zanimos, envers et contre tous.


Comprenons nous bien.
Végés, Vegans, et écologistes, amoureux des animaux et autre assos de défense des bêtes.
Je vous respecte, vous, votre travail de protection animale, et vos croyances.
Je suis la première à avoir envie de sauver les animaux abandonnés, ou abattus par cruauté. Ce que vous faites est bien, et bon. Bravo. Sincèrement.
...
Par contre.
C'est quoi ces conneries de vouloir interdire l'utilisation de rats de laboratoires pour la recherche?
"LA VIVISECTION N'EST PAS NÉCESSAIRE!!!"
Certes.
Non, tester des cosmétiques sur des animaux, mettre des électrodes sur des chiens et des chats ramassés dans les rues, ou des singes qui ont rien demandé, c'est super laid. C'est cruel, et je ne cautionne aucunement.
Mais je rappelle un fait simple:
Sans les tests sur les animaux avant de faire des tests sur les humains, pas de future guérison du sida, pas de solution contre le cancer, des gosses continueront de crever de maladies orphelines...
Alors oui, des tests peuvent être faits sur des tissus, oui, on peut générer sur ordinateur des ébauches de tests "simulés". Mais un être vivant n'est pas un tissu, ni un programme d'ordinateur. C'est un ensemble complexe de cellules qui réagit en fonction de pleins de facteurs.
Et je ne parle même pas des recherches sur le cerveau.
On les fait comment les recherches sur Parkinson, ou Alzheimer, sans les petit rats?
Alors oui c'est cruel de tuer des rats. Mais les rats sont des animaux qui ont dans la "nature" (un rat vit là ou vit l'homme et sa nature, c'est les poubelle. ya pas d'mal à ça. qui dit poubelle dit bouffe. le rat est intelligent.) une espérance de vie TRES courte, qui vivent dans un milieu excessivement rude et compétitif, et qui se font tuer, chasser par l'homme.
En labo, un rat n'est pas utilisé que pour être disséqué. Il est nourrit et chauffé, et vit souvent bien plus longtemps que son congénère sauvage qui vit dans les poubelles.
(Et si je puis me permettre, les chercheurs aiment les rats. Et les animaux ne sont pas torturés.)
On a besoin des petit rats, voire des petit singes, et de tous les animaux qui sont en laboratoire pour sauver nos enfants. (Je parle des vrais laboratoire, les laboratoires de recherches, pas des bouges illégaux qui font fumer des cigarettes à des lapins. Ca, c'est le mal.)
Et les fous qui brûlent et saccagent des labos se coupent l'herbe sous les pieds. Faire reculer la science et emmerder les chercheurs ne sert qu'à faire mourir plus de monde. Humains et animaux.
...
Après, si vous voulez, plutôt que d'utiliser des animaux bien traités et aimés par leurs chercheurs pour tester des protocoles de recherche, on peut aussi les faire tester par des humains.
Comme aux US, où ce sont les prisonniers qui sont enrôlés de force, ou les gens pauvres en échange d'un peu d'argent.
C'est mieux, c'est vrai.
Ou alors, on peut carrément renoncer à soigner nos enfants malades, et nos vieux Parkinsoniens. Ou les cancéreux.
Sélection naturelle. Ils le méritent, ces connards. Crevez, y'a trop d'humain sur terre tfaçon.
Parce qu'avec la recherche sur les tissus, c'est pas dans trois ans qu'on a le remède contre le sida. Mais dans cent. A peut près.

Et dans cent ans, on sera morts. Bye bye.

Ensuite.
Mes amis les Vegans.
Comme je vous l'ai dit, je vous aime, et vous respecte, et ce que vous faites vous rend heureux, et c'est bien.
Mais vous en avez pas RAS LE CUL de culpabiliser TOUT LE MONDE?
Si vous voulez que les gens prennent conscience des conditions d'abattage des animaux, du commerce répugnant que génère l'industrie du lat, et des usines animales mouroir, des petit cochons maltraités, etc, etc... Comment vous voulez espérer faire quoi que ce soit en culpabilisant tout le monde tout le temps.
Tous ne se comportent pas comme ça, mais en me baladant sur les forums de vegans, je suis tombée plusieurs fois sur le discours "nous les vegans, nous sommes une élite, l'élite de la défense animale, y'a pas mieux que nous, etc, etc..."
Oui, c'est l'élite, peut-être, mais se proclamer élite et avoir un discours complètement radical et totalitaire n'a jamais aidé personne à vous écouter.
Ensuite, pardon, mais vos explications pseudo scientifiques sur "comment que pourquoi que l'homme n'est pas un carnivore et que quand on regarde la main de l'homme on voit bien que c'est pas un outil pour tuer."
...

T'apprendra à dire des schtroumpferies.

Petit aparté scientifique:
L'homme, en tant qu'hominidé, espèce animale parmis d'autres, a mangé de la viande depuis plusieurs millions d'années, tout d'abord petit insectes, charognes, il a ensuite chassé des petits proies.
Les animaux à pouces opposables, notamment l'homme et l'ours, sont tous omnivores, ainsi que  toutes les espèces dominantes et supérieurement intelligentes  de la planète (les hominidés, les grands singes, les corvidés, les rats, les dauphins.) D'un comportement omnivore provient l'adaptation, l'expérience, une grande capacité de migration, etc, etc, etc...
L'homme a commencé à faire cuire sa viande à l'époque de l'homo erectus, il y a un million d'années bien tassées (ce qui ne nous rajeunit pas), selon les dernières recherches.
C'est à partir du moment où l'homme a eu le trait de génie dans son tâtonnement évolutif de manger de la viande cuite, qu'il a progressé jusqu'à nous. (Tout ça pour ça, ok, mais quand même, depuis, on a inventé Internet, et ça c'est cool.)
Consommation de viande cuite = plus d'énergie que de la viande crue, moins de maladies, plus facile à digérer  et à mastiquer, et de ce fait, la mâchoire peut devenir plus petite et la boite crânienne, plus grosse.
Nous sommes devenus des humains parce que nous avons fait cuire notre viande.
Point final.
L'homme est omnivore. Comme tous les grand singes. Et l'homme kiffe la viande. Voila.
C'est tout.
Et les discours du genre "non mais rien ne nous dit que l'homme est omnivore, et que l'homme a progressé depuis qu'il a bouffé de la viande, c'est des mensonges des chercheurs!! Les paléontologues nous mentent!!"
Non. Les paléontologues ne nous mentent pas, et vous êtes paranoïaques.
Quand à la main, il s'agit du seul outil assez performant, allié à notre TRES gros cerveau pour un singe, qui nous a permit de fabriquer des outils pour tuer. Niveau performance technique, il n'y a que peu d'animaux qui puissent nous concurrencer. Dans le règne animal, de plus doué pour la manip que nous, y'a que les poulpes. Mais ils sont dans l'eau, et tant mieux pour nous. Le jour ou un poulpy pointe son nez hors de la flotte, le règne de l'homme est foutu. (Un poulpe a 8 bras et 9 ,cerveaux, ainsi qu'une capacité d'apprentissage et de mimétisme supérieure à la nôtre. Voilaaaa....)
Alors non "regardez la main de l'homme, les ongles courts, pas de griffes,rien d'agressif, et on a pas de crocs non plus". Oui, bienbienbien. Quand on peut fabriquer des lances qui transpercent des cages thoraciques d'élan, et qu'on peut cuire sa viande, on a besoin ni de griffes, ni de crocs. Juste d'une machoire d'omnivore et de mains capables de fabriquer des outils mortels.
L'homme a le profil d'un putain d’hominidé omnivore tueur adapté à son environnement. C'est tout. On est par gentils parce qu'on a pas de griffes. Un dauphin aussi, ça a l'air cool. Pourtant les dauphins sont des petites putes qui organisent des viols collectifs sur leurs congénères, et qui tuent pour le plaisir, et éventrent les phoques avant de jouer avec leur carcasses. Pourtant ils ont l'air trop gentils. Et nous aussi, on a l'air peace avec notre corps sans poils. Mais non.
Faut arrêter de dire des conneries pour justifier un comportement.

Fin de l’aparté scientifique.

(si vous doutez de ce que je vous dit, vous avez qu'à chercher sur le net, lire des bouquins de paléo à la bibliothèque, et regarder des reportages sur le National Géographic.)
(Pour les dauphins violeurs, yen a même sur youtube, et yen a même qui violent des plongeurs. Plus un animal est intelligent plus il est cruel. Tu ne veux pas savoir ce que fait un chimpanzé à une tribu adverse... si? Il les dépèce et il les bouffe. Merci le national Géographic.)



Il faut arrêter de vouloir justifier votre comportement par le comportement biaisé par un anthropomorphisme chelou des animaux ou par des pseudos théories scientifiques qui ne débouchent sur rien.
Si les Vegans ou les végés décident de ne pas manger de viande, c'est parce qu'ils sont des humain, animaux évolués avec une conscience.
Et qu'en plus, ils sont dans une société riche qui leur permet de se payer le luxe d'avoir une alimentation sans carence malgré le manque de protéines animales.
Etre Vegan c'est un truc de personne qui a du pognon.
(Oui, allez-y, citez moi les moines bouddhistes tibétains qui ne mangent pas d'animaux. Ben oui, les bouddhistes sont riches, et vivent dans des monastères riches et protégés alors qu'une bonne parti du Tibet est misérable.)
Et déjà, même si je le voulais, je pourrais pas être vegan. Déjà qu'avec les marques repères j'ai du mal à boucler mon mois, si je devais acheter vegan, et bio, j'aurais de quoi manger une semaine. Et puis ça rimerai à quoi d'être vegan alors que je bosse au domac?

Non, je suis pas d'accord avec les poussins qu'on jette vivant pour en faire des nuggets, non, j'aime pas les conditions d'abattage des vaches, oui, je trouve ça dégueulasse qu'on pète les pattes et le bec des poules dans les fabriques de chicken wings.
Oui mais je mange de la viande. Parce que l'homme mange de la viande. Parce que mon corps me réclame des protéines  Parce que quand je ne mangeais que du riz tous les jours et de la viande deux fois par mois, mon corps réclamais du steack.
Mais j'aime les bêtes.
Et aimer les animaux, ça ne veut pas dire cracher sur ma chaîne alimentaire.
Je ne mange que les animaux que je pourrais tuer moi-même et pas de petit. Pas de veau, pas d'agneau, pas de cochon de lait. Et je fais bien ce que je veux.
Je n'empêche aucun vegan de manger du seitan à la place de la viande, et de boire du lait de soja. Mais moi je devrais crever parce que je tue des animaux?
Le simple fait d'être un humain de type caucasien dans un pays du "Nord" politique tue des dizaines d'êtres par jours. Pour me nourrir, me torcher, me chauffer, des lacs souterrains sont asséchés, des arbres sont abattus, et leur écosystème détruits, des humains sont tués à cause du pétrole utilisé pour faire rouler le bus que je prends pour aller au boulot, et on voudrait faire de moi une pourriture parce que je mange un steack?
Tu déconnes?
Notre présence fait de nous des salopes d'égoïsme, et des meurtriers passifs. Alors le mec qui se rengorge d'être trop un sauveur parce qu'il ne mange pas de viande, olol.
T'es pas un sauveur, tu es un mec bien qui veut pas tuer plus d'êtres vivants. Mais tu refuses juste de les manger. On les tue pour toi de toute façon. Que tu ne les mange pas, c'est entre toi et ta conscience.
C'est la triste vérité.
Et ça ne me fait pas plaisir.


Ce chat s'en fout de l'industrie du lait.
Putain d'égoiste.
Autre chose.
Non.
Un. Animal. N'est. PAS. Gentil.
On peut en avoir l'impression. Mais la gentillesse n'est pas animale. C'est de l'anthropomorphisme.
Je ne doute personnellement pas qu'un animal ressente de l'amour. (Après tout, on s'acharne à nous répéter que l'amour n'est qu'une réaction chimique, je vois pas pourquoi les animaux ne pourraient pas ressentir de l'amour.)
Mais la gentillesse inclue que les animaux aient une notion du bien ou du mal.
Et un animal n'a pas ça.
Pour protéger l'humain qui vit avec lui, le chien tuera. C'est pas gentil. C'est de la protection. Pour protéger son territoire, un chat tuera un autre chat. Il va pas le regarder passer chez lui et l'inviter à faire une petite belote. Il lui défoncera la gueule et lui arrachera la mâchoire.
Alors oui, les mères aiment leur petits, les animaux aiment les humains qui vivent avec eux, qui leur apportent de la protection, les animaux et les humains partagent leurs galères.
Mais on parle d'actes d'amours animaux, la maman tigre qui élève les bébés cochons qui ont pas de mère (véridique), ou les actes d'amitié inter-espèces.Ou chez moi, la raison pour laquelle je n'ai pas séparé Thor et sa soeur Banshee et je ne les ai pas donné. Le frère et la soeur s'aiment tellement qu'être séparés dix minutes est intolérable, et que quand Thor est puni dans les toilettes, Banshee hurle à la mort et va exploser la poignée de porte pour lui ouvrir. Ils s'aiment, et c'est super mignon, et touchant.
Mais.
Tous ces actes d'amour animal et d'amitié inter-espèce ont lieu dans un milieu.
Le milieu de la captivité.
Où les animaux bien nourris par l'homme n'ont pas besoin de s'entre tuer. Parce que, qu'elle donne du lait ou pas, la tigresse aurait bouffé les porcelets, dans la nature. Et dans la nature déjà, Cendres, la maman de Thor et Banshee serait morte en couche, mais en plus, le frère aurait engrossé la soeur depuis longtemps, et elle lui aurait pété la gueule pour qu'elle la laisse faire sa grosses tranquille.
Les animaux peut être "gentils" entre eux quand ils sont dans un milieu protégé où ils n'ont pas besoin de chasser.
Sinon, ils se tuent. Parce que c'est la nature.
Après, vous faites ce que vous voulez avec les réserves, la liberté, la nature, les animaux, etc, etc.... Remettez les animaux dans la nature et préserver les écosystèmes, moi je suis d'accord. C'est moche ce qu'on fait. Et j'aimerai pas être un ours polaire sauvage à l'heure actuelle.
Mais si les zèbres dans les zoos pouvaient parler, je suis pas sûr qu'ils échangeraient leur enclos et leur point d'eau assuré h24 contre une savane souvent aride où mourir de soif est pas plus enviable que de mourir sous les crocs d'un prédateur parce qu'on est trop vieux.
C'est la nature. Ok. Le prédateur a le droit de se nourrir. J'approuve.
Seulement, avant de dire que les gardiens de zoo sont des salauds et des connards, sachez que dans la nature un animal ne meurs JAMAIS de vieillesse. Il se fait tuer et bouffer avant.
(Bon si, les éléphant et les girafes, mais à l'age adulte, ils n'ont pas de prédateurs.)
(Tout le monde ne peut pas avoir la chance d'être une girafe.)
Le prédateur en action.
Par contre, oui.
J'éventrerai bien en place publique les fils de pute qui achètent des chiens et qui les abandonnent attachés à un arbre dans la forêt. Ou qui les laissent au bord de l'autoroute.
Rendre un animal dépendant de l'homme et le battre, le faire souffrir, le tuer par maltraitance, l'abandonner, le livrer à lui-même alors qu'il ne peut pas se débrouiller seul, c'est un beau truc d'enculés.
Les gens qui laissent leur chat tomber en cloque par fainéantise et qui tuent les bébés sont des inconscients et des meurtriers.
Ya rien de pire que de tuer un animal domestique, encore plus à peine né. Parce si il naît, c'est de TA faute. Quelle que soit ton excuse. Et si tu le tue, tu tue des innocents qui ont droit à la vie.
Une vie animale ne vaut pas mois qu'une vie humaine. A l'échelle de la planète  une vie est une vie. On à qu'à jeter dans des sacs à la naissance les nourrissons juste nés, du coup. C'est pas grave. Ils viennent juste de naître  Ils se rendront compte de rien, tfaçon.
(Barbare. Right. Et un bébé chat? Un bébé chien? Il sentira rien de toute façon...)
J'étais pas ravie ravie de voir ma petite Cendres en cloque. Mon ancien coloc l'avait fait sortir alors qu'elle était en chaleur. Intelligent. Mais j'avais pas pu la faire opérer. J'avais prit une chatte qui allait être abandonnée et j'avais pas assez d'argent pour la faire stériliser. Donc elle était en cloque et c'était ma faute.
Alors je l'ai accouché, j'ai gardé les petits qui sont nés vivants, et soigné les autres, qui sont morts chez le véto.
Et les deux qui sont restés en vie, je les ai gardé.
C'est le mieux que je puisse faire.
Et je les aime.
Je joue avec eux, je les éduque (pas pipi ailleurs que dans la litière, ne casse rien, ne dépouille pas la poubelle.) et je les gratouille. On est heureux.
Mon Bernard L'Hermite, je l'ai trouvé en train de se geler le cul avec se congénères en plein hiver sur un stade dans Dobor. Maintenant il bouge pas trop, et il est heureux. Je pense. Le Roi pense que c'est une bonne chose que de lui fournir un camarade. Il pourront être deux à rien branler, comme ça.


C'est badass, ça comme zanimo.
Démarche féline, et tout.


J'aime les bêtes, et je milite pour la défense de leurs droits.
En France, un animal a le même statu qu'un meuble. Tu le possède, mais il n'a pas de droits.
Il y a bien la loi contre la maltraitance animale, mais c'est pas encore ça.
Je sauve toutes les bestioles "cassées" que je rencontre.
Parce que justement, un animal n'a pas connaissance du bien ou du mal, et qu'il est donc fondamentalement innocent. Parce que toute chose qui veut vivre et que je croise, je suis prête à lui donner toutes ses chances et à l'aider de mon mieux.
Parce qu'un animal est reconnaissant, contrairement à un humain.
J'aime les bêtes. Je n'aime pas les voir souffrir.
Mais qu'on arrête avec le discours du "tu es un monstre d’égoïsme si tu manges un animal" et "les animaux sont bons, eux! Ils sont meilleurs que les humains!"
Ils sont peut-être meilleurs, mais dans ce cas c'est parce qu'ils n'ont pas conscience de la cruauté.
Ils sont innocents, et ce ne sont pas des jouets, mais des êtes vivants. Avec des sentiments, et des ressentis. Un animal sentira quand on lui fait mal, et il souffrira. Il sentira aussi la caresse. Et t'en remerciera.

Moi, j'aime mes zanimos.
Et ils me kiffent.
(Ils kiffent aussi les croquettes qui coûtent la peau du bras.)

Soyez gentils avec vos bêtes.
Elles ne donnent rien pour rien et vous n'aurez leur amour que si vous le méritez.


Bisous bisous les ptit chatons!